jeudi 29 décembre 2016

De la courtisane vivant maritalement avec un homme.


Chapitre 2

la courtisane 

 


Lorsqu’une courtisane vit avec son amant comme si elle était
mariée, elle doit se conduire en femme chaste et le satisfaire
en tout.

Son devoir, en deux mots, est de lui donner du plaisir ; mais
il ne faut pas qu’elle s’attache à lui, bien qu’elle se conduise
comme si elle lui était réellement attachée.

Or voici la manière dont elle doit procéder pour réaliser l’objet
en question. Elle aura une mère dépendante d’elle, qu’elle
puisse représenter comme très âpre au pain et uniquement
préoccupée d’amasser de l’argent. Si elle n a pas de mère, elle
fera jouer ce rôle à une vieille nourrice ou femme de confiance.
La mère ou la nourrice, pour leur art, se montreront mal disposées
pour l’amant, et lui retireront la fille de force. Quant à
celle-ci, elle affectera, dans ces occasions, de la colère, de
l’abattement, de la crainte et de la honte ; mais en aucun cas
elle ne désobéira à la mère ou à la nourrice.

Elle dira à la mère ou à la nourrice que l’homme est atteint
d’une indisposition, et, sous ce prétexte, elle ira le voir.

Voici,
de plus, les différentes choses qu’elle devra faire pour s’assurer
la faveur de l’homme :

Elle enverra sa servante chercher les fleurs qui lui auront
servi la veille, afin de s’en servir elle-même en signe
d’affection ; elle demandera également le mélange de noix de
bétel et de feuilles de bétel qu’il n’aura pas mangé ; elle exprimera
son étonnement de l’expérience dont il aura fait preuve
dans le commerce sexuel et dans les divers modes de jouissance
qu’il aura employés ; elle apprendra de lui les soixantequatre
sortes de plaisirs énumérées par Babhravya ; pratiquera
continuellement les moyens de jouissance qu’il lui aura
enseignés, en se conformant à sa fantaisie ; gardera ses secrets
; lui confiera ses propres désirs et secrets ; dissimulera
sa colère ; ne le négligera jamais au lit lorsqu’il tournera son
visage de son côté ; touchera, suivant son caprice, une partie
quelconque de son corps ; le baisera et l’embrassera pendant
son sommeil ; le regardera d’un air d’anxiété lorsqu’il sera songeur,
ou qu’il pensera à quelque autre objet qu’à elle-même ;
ne montrera ni complète indifférence ni excessive émotion,
lorsqu’il la rencontrera ou que, de la rue, il la verra debout sur
la terrasse de sa maison ; haïra ses ennemis ; aimera ceux qui
lui sont chers ; montrera du goût pour ce qu’il aime ; sera gaie
ou triste, suivant qu’il le sera lui-même ; exprimera le désir de
voir ses femmes ; ne restera pas longtemps en colère ; affectera
de soupçonner que les marques et égratignures, faites par
elle-même sur son corps avec ses ongles et ses dents, aient été
faites par quelque autre femme ; ne manifestera pas son amour
pour lui par des paroles, mais par des actes, des signes, des
demi-mots ; restera silencieuse lorsqu’il sera endormi, ivre ou
malade ; écoutera attentivement le récit qu’il pourra faire de
ses bonnes actions, et les répétera ensuite à sa louange ; lui répondra
avec vivacité et gaieté lorsqu’elle le verra suffisamment
familiarisé ; prêtera l’oreille à tout ce qu’il racontera, sauf ce
qui concernera ses rivales ; exprimera ses sentiments d’abattement
et de chagrin s’il soupire, bâille ou s’évanouit ; s’il éternue,
prononcera aussitôt les mots de "longue vie !" ; se prétendra
malade, ou désireuse d’être enceinte, lorsqu’elle sentira de
l’ennui ; s’abstiendra de louer les bonnes qualités de personne
autre, et de censurer ceux qui auront les mêmes défauts que
son amant ; portera n’importe quel objet qu’il pourra lui avoir
donné ; évitera de revêtir ses ornements et s’abstiendra de
manger lorsqu’il sera souffrant, malade, découragé, ou atteint
de quelque malheur, le consolant et partageant avec lui son affliction
; demandera de l’accompagner, s’il lui arrive de quitter
le pays volontairement ou s’il en est banni par le Roi ; exprimera
le désir de ne pas lui survivre ; lui dira que le seul objet, le
seul voeu de toute sa vie était d’être unie à lui ; offrira à la divinité
les sacrifices promis d’avance, lorsqu’il acquerra de la richesse
ou obtiendra satisfaction de quelque désir, ou lorsqu’il
sera rétabli de quelque infirmité ou maladie ; mettra chaque
jour ses ornements ; n’agira pas trop librement avec lui ;
mêlera son nom et celui de sa famille ans ses chansons ; placera
sa main sur ses reins, sa poitrine et son front, et tombera
pâmée du plaisir qu’elle aura ressenti à ses attouchements ;
s’assiéra sur ses genoux et s’y endormira ; voudra avoir un enfant
de lui ; ne désirera pas vivre plus longtemps que lui ;
s’abstiendra de révéler ses secrets le dissuadera des voeux et
des jeûnes, en lui disant : "Laissez le péché pour mon compte" ;
observera avec lui les voeux et les jeûnes, lorsqu’il lui sera impossible
de changer sa détermination à ce sujet ; lui dira que
les voeux et les jeûnes sont difficiles à observer, même par elle,
lorsqu’elle aura à leur propos quelque discussion avec lui ;
s’occupera de sa propre fortune et de la sienne, sans distinction
; s’abstiendra de paraître sans lui aux assemblées Publiques,
et l’accompagnera s’il en exprime le désir ; se plaira à
employer des choses déjà employées par lui, et à manger de la
nourriture qu’il aura laissée ; respectera sa famille, son caractère,
son habileté ans les arts, sa caste, sa couleur, son pays
natal, ses amis, ses bonnes qualités, son naturel aimable ; le
priera de chanter, et de faire d’autres choses de ce genre, s’il
en est capable ; ira le trouver sans crainte aucune, et sans s’inquiéter
du froid, de la chaleur ou de la pluie ; à l’égard de
l’autre monde, lui dira que, là encore, elle sera sa maîtresse ;
réglera ses propres goûts et ses actions suivant son désir ;
s’abstiendra de sorcellerie ; se querellera continuellement avec
sa mère au sujet des visites à lui rendre, et si sa mère l’entraîne
de force dans un autre endroit, menacera de s’empoisonner,
de se laisser mourir de faim, de se percer avec une arme
quelconque, ou de se pendre ; enfin, lui inspirera, au moyen de
ses agents, une confiance entière dans sa constance et son
amour ; et tout en recevant elle-même de l’argent, évitera
toute discussion avec sa mère sur des affaires d’intérêt.
Si l’homme se met en route pour un voyage, elle lui fera jurer
qu’il reviendra promptement, et, en son absence, négligera ses
voeux d’adoration à la divinité, et ne mettra d’autres ornements
que ceux qui portent bonheur. Si le temps fixé pour son retour
est passé, elle essaiera d’en connaître l’époque réelle d’après
certains présages, les propos de ses voisins, et d’après la position
des planètes, de la lune et des étoiles. À l’occasion de
quelque amusement ou de quelque songe le bon augure, elle
dira : "Puissé-je lui être bientôt réunie !" Et si elle se sent de la
mélancolie, ou voit un mauvais présage, elle accomplira
quelque cérémonie pour apaiser la divinité.

Lorsque l’homme sera de retour, elle adorera le dieu Kama
(c’est-à-dire le Cupidon indien), et fera des oblations aux
autres divinités ; puis, s’étant fait apporter par ses amis un
vase plein d’eau, elle honorera le corbeau qui mange les offrandes
que nous faisons aux mânes de nos parents décédés.
Après la première visite, elle priera son amant l’accomplir aussi
certains rites, ce qu’il fera s’il lui est suffisamment attaché.
Or on dit qu’un homme est suffisamment attaché à une
femme lorsque son amour est désintéressé ; lorsqu’il a en vue
le même objet que sa bien-aimée ; lorsqu’il est entièrement
exempt de soupçons ; et lorsqu’il ne compte pas avec elle en
matière d’argent.

Telle est la manière dont une courtisane doit vivre maritalement
avec un homme : elle est établie ici pour lui servir de
guide, d’après les règles de Dattaka. Ce qui n’est pas indiqué
ici devra être pratiqué suivant la coutume et la nature de
chaque individu.

Il y a aussi, sur ce sujet, deux versets dont voici le texte :
"L’étendue de l’amour des femmes n’est pas connue, même
de ceux qui sont les objets de leur affection, à cause de sa subtilité,
et aussi de l’avarice et de la finesse naturelle du sexe féminin."

"Les femmes ne sont presque jamais connues sous leur
vrai jour soit qu’elles aiment les hommes, ou qu’elles leur deviennent
indifférentes ; qu’elles leur procurent de la jouissance,
ou les abandonnent ; ou qu’elles réussissent à en tirer
toute la fortune qu’ils possèdent."


http://www.lulu.com/shop/alex-conseil/voici-27-conseils-pour-changer-sa-vie-avec-succ%C3%A8s/ebook/product-23370240.html


 Bientôt

Chapitre 3
Des moyens de gagner de l’argent. Des
signes qu’un amant commence à se fatiguer,
et des moyens de s’en débarrasser.

mardi 27 décembre 2016

Des femmes du harem royal et de la garde de sa propre épouse.



Chapitre 6

Les femmes du harem royal ne peuvent voir ni rencontrer aucun
homme, tant elles sont strictement gardées ; et leurs désirs
ne sauraient d’ailleurs être satisfaits, leur unique mari étant
commun à tant de femmes.

Pour cette raison, elles se donnent
entre elles du plaisir de différentes façons, ainsi qu’il va être dit :

Elles habillent en hommes les filles de leurs nourrices, ou
leurs amies, ou leurs servantes, et accomplissent alors leur objet
au moyen de bulbes, racines et fruits qui ont a forme du
Lingam ; ou bien elles se couchent sur une statue ont le Lingam
est apparent et en érection.

Certains Rois compatissants prennent ou s’appliquent des
médicaments qui leur permettent de jouir de plusieurs femmes
dans la même nuit, quoique peut-être ils n’y soient guère portés
de leur propre mouvement. D’autres jouissent avec celles
de leurs femmes seulement qui ont leur préférence ; d’autres
enfin prennent chacune de leurs femmes à tour de rôle, régulièrement.
Tels sont les moyens de jouissance qui prévalent
dans les contrées de l’Est, et ce qui est dit de la jouissance de
la femme est aussi applicable à l’homme.

Toutefois, par l’entremise de leurs servantes, les dames du
harem royal reçoivent assez souvent dans leurs appartements
des hommes déguisés en femmes. Leurs servantes et les filles
de leurs nourrices, qui sont au fait de tous les secrets du lieu,
ont pour mission d’engager les hommes à pénétrer ainsi dans
le harem, en leur parlant de la bonne fortune qui les y attend,
des facilités d’entrée et de sortie, de la grande étendue du palais,
de la négligence des sentinelles, et de la condescendance
des surveillants pour la personne des épouses royales. Mais
ces femmes ne doivent (mais, au moyen de mensonges, décider
un homme à entrer dans le harem, car ce serait probablement
occasionner sa perte.

Quant à l’homme lui même, il fera mieux de renoncer à pénétrer
dans le harem, si aisé qu’en soit l’accès, à cause des nombreux
désastres auxquels il s’y trouvera exposé. Si cependant il
veut y entrer, il doit premièrement s’assurer s’il existe une sortie
facile, s’il est partout entouré du jardin de plaisance, s’il y a
différents compartiments qui en dépendent, si les sentinelles
sont négligentes, si le Roi en est absent ; et alors, au moment
où les femmes du harem lui font signe, il observera soigneusement
les localités et entrera par le chemin qui lui sera indiqué.
Si la chose lui est possible, il rôdera chaque jour autour du harem,
se familiarisera, sous un prétexte ou sous un autre, avec
les sentinelles, et se montrera aimable pour les servantes du
harem qui pourront connaître son dessein, et auxquelles il exprimera
son regret de ne pouvoir encore atteindre le but e ses
désirs. Enfin, il laissera tout l’office d’entremetteuse à la
femme qui aura accès dans le harem, et il s’étudiera à reconnaître
les émissaires du Roi.

S’il n’y a pas d’entremetteuse qui ait accès dans le harem,
l’homme, alors, se tiendra dans quelque endroit où il puisse
voir la femme qu’il aime et qu’il désire posséder.
Si cet endroit est occupé par les sentinelles du Roi, il se déguisera
en servante de la dame qui vient dans ledit endroit, ou
qui y passe.

Lorsqu’elle le regardera, il lui fera connaître ses sentiments
par des signes et gestes extérieurs, et lui montrera des peintures,
des objets à double sens, des chapelets de fleurs, des anneaux.
Il notera soigneusement la réponse qu’elle lui fera, par
mots ou par signes ou gestes, et essaiera alors de pénétrer
dans le harem. S’il est certain qu’elle doit venir dans quelque
lieu particulier, il s’y cachera, et au moment voulu entrera avec
elle mêlé à ses gardes.

Il peut aussi aller et venir, caché dans
un lit replié, ou dans une couverture de lit ; ou mieux encore, il
se rendra le corps invisible au moyen d’applications extérieures,
comme celle dont voici la recette :

Brûlez ensemble, sans laisser partir la fumée, le cœur d’un
ichneumon, le fruit de la courge longue (tumbi), et les yeux
d’un serpent ; broyez les cendres et mêlez dans une égale
quantité d’eau. En se mettant sur les yeux cette mixture, un
homme peut aller et venir sans être vu.

Il y a d’autres moyens d’invisibilité prescrits par les Brahmanes
de Duyana et les Jogas iras.

Un homme peut aussi entrer dans le harem durant le festival
de la huitième lune, dans le mois de Nargashirsha, et durant
les festivals de clair de lune, alors que les surveillantes du harem
sont très occupées ou tout à la fête.

Voici, sur le sujet, les principes posés en règle :

L’entrée de jeunes gens dans le harem et leur sortie ont généralement
lieu quand on introduit des objets dans le palais, ou
qu’on en fait sortir, ou au moment des festivals à boire, ou
lorsque les surveillantes sont excédées de besogne, ou lorsqu’une
des épouses royales change de résidence, ou lorsque
les femmes du Roi vont aux jardins ou aux foires, ou lorsqu’elles
rentrent au palais, ou enfin lorsque le Roi est absent
pour un long pèlerinage.

Les femmes du harem royal
connaissent les secrets les unes des autres, et n’ayant qu’un
seul objet en vue, elles se prêtent mutuellement assistance. Un
jeune homme qui les possède toutes, et qui leur est commun à
toutes, peut continuer à en jouir aussi longtemps que la chose
reste secrète et qu’elle ne transpire pas au-dehors.

Maintenant, dans le pays des Aparatakas, les épouses du Roi
ne sont pas bien gardées, et beaucoup de jeunes gens pénètrent
dans le harem au moyen des femmes qui ont accès au
palais royal. Les femmes du roi de Ahira font leur affaire avec
les sentinelles du harem, Qu’on nomme Kshtriyas. Les épouses
du Roi, dans le pays des Vatsagu mas, font entrer dans le harem,
en même temps que leurs messagères, les hommes qui
leur conviennent. Dans le pays des Vaidharbas, les fils des
épouses du Roi entrent dans le harem à leur volonté, et
jouissent des femmes, à l’exception de leurs propres mères.
Dans le Stri Rajya, les femmes du Roi s’abandonnent à ses
compagnons de caste et à ses parents. Dans le Ganda, les
femmes du Roi sont à la discrétion des Brahmanes, de leurs
amis, de leurs domestiques et de leurs esclaves.

Dans le Samdhava, les domestiques, les frères de lait et
autres personnes de même sorte jouissent des femmes du harem.
Dans le pays des Haimavatas, d’aventureux citoyens corrompent
les sentinelles et pénètrent dans le harem. Dans le
pays des Vanyas et des Kalmyas, les Brahmanes, au su du Roi,
entrent dans le harem sous le prétexte de donner des fleurs
aux dames, causent avec elles derrière un rideau, et arrivent
ensuite à les posséder. Enfin, les femmes du harem du Roi des
Prachyas tiennent caché dans le harem un jeune homme, par
chaque série de neuf ou dix femmes.

Ainsi font les épouses d’autrui.
Pour ces raisons, chaque mari doit veiller sur sa femme. De
vieux auteurs disent qu’un Roi doit choisir, pour sentinelles
dans son harem, des hommes bien connus pour n’avoir pas de
désirs charnels. Mais ces hommes, quoique affranchis eux mêmes
de désirs charnels, peuvent, par crainte ou avarice, introduire
d’autres personnes dans le harem ; ce qui fait dire à
Gonikaputra que les Rois doivent placer dans le harem des
hommes à l’abri des désirs charnels, de la crainte et de l’avarice.

Enfin Vatsyayana observe qu’il peut entrer des hommes
sous l’influence de D’arma, et en conséquence il faut choisir
des gardiens également inaccessibles aux désirs charnels, à la
crainte, à l’avarice et à Dharma.

Les disciples de Babhravya disent qu’un mari doit faire lier
sa femme avec une autre, qui lui rapportera les secrets du voisinage,
et le renseignera sur la chasteté de sa femme. Mais
Vatsyayana répond que des personnes malintentionnées réussissent
toujours avec les femmes, et qu’un mari ne doit pas exposer
son innocente épouse à se corrompre dans la compagnie
d’une coquine.

La chasteté d’une femme se perd par l’une des causes ci-après :

Fréquentation assidue des sociétés et compagnies.

Absence de retenue.

Débauche du mari.

Manque de précautions dans ses relations avec d’autres
hommes.

Absences fréquentes et prolongées du mari.

Séjour en pays étranger.

Destruction, par son mari, de son amour et de sa délicatesse
de sentiments.

Société de femmes dissolues.

Jalousie du mari.

Il y a aussi, sur ce sujet, des versets dont voici le texte :

 « Un homme habile, qui a appris dans les Shastra les moyens
de réduire les épouses d’autrui, n’est jamais trompé dans le
cas de ses propres femmes.

Personne, toutefois, ne doit faire
usage de ces moyens pour séduire les épouses d’autrui, parce
qu’ils ne réussissent pas toujours et, de plus, occasionnent souvent
les désastres, et la destruction de Dharma et d’Artha. Ce
livre, dont l’objet est le bien-être ]es citoyens, et qui leur enseigne
les moyens de garder leurs propres femmes, ne doit pas
servir simplement de guide pour débaucher les épouses d’autrui. »


http://www.lulu.com/shop/alex-conseil/voici-27-conseils-pour-changer-sa-vie-avec-succ%C3%A8s/ebook/product-23370240.html


 Bientôt


Partie 6


Des Courtisanes