dimanche 4 décembre 2016

Chapitre 8 Des femmes oui jouent le role de l’homme et du travail de l’homme.


Lorsqu’une femme voit son amant fatigué par un congrès prolongé,


sans qu il ait assouvi son désir, elle doit, avec sa permission,

le renverser sur le dos et lui venir en aide en jouant son


rôle.


Elle peut le faire aussi pour satisfaire la curiosité de
l’homme, ou son propre désir de nouveauté.

Il y a deux façons d’opérer :

la femme, pendant le congrès,
tourne en rond et monte sur son amant, de manière à continuer
l’action sans interrompre le plaisir ; ou bien elle joue le
rôle de l’homme dès le commencement.

Alors, sa chevelure dénouée
mêlée de fleurs, souriante et haletante à la fois, elle appuiera
les seins sur la poitrine de son amant, et, baissant fréquemment
la tête, lui rendra ce qu’il lui faisait tout à l’heure,
ses coups, ses invectives ; elle lui dira :

« Tu m’as renversée, tu
m’as moulue ; à mon tour de te renverser, de te moudre. »

Puis
elle aura des semblants de pudeur, se prétendra fatiguée, voudra
cesser le congrès. Et elle fera ainsi le travail de l’homme,
que nous allons maintenant exposer.

Tout ce que fait un homme pour donner du plaisir à une
femme s’appelle le travail de l’homme, et voici en quoi il
consiste :

La femme étant couchée sur le lit, et en quelque sorte absorbée
par sa conversation, il dénouera sa jupe de dessous, et, si
elle commence à l’invectiver, la fera taire en la couvrant de
baisers.

Alors, son Lingam mis en érection, il promènera ses
mains sur divers endroits et maniera délicatement certaines
parties du corps. Si la femme est honteuse, et que ce soit la
première fois qu’ils se rencontrent, l’homme glissera ses mains
entre les cuisses, qu’elle voudrait probablement tenir serrées ;
si c’est une très jeune fille, il devra d’abord s’emparer de ses
seins, qu’elle voudrait probablement couvrir de ses propres
mains, puis il lui passera les bras sous les aisselles et sur le
cou.

Si, au contraire, c’est une femme expérimentée, il fera ce
qui pourra être agréable à l’un et à l’autre et Approprié à la
circonstance. Ensuite il saisira sa chevelure, et lui tiendra le
menton dans ses doigts pour lui donner des baisers. Là-dessus,
si c’est une jeune fille, elle deviendra honteuse et fermera les
yeux. Quel que soit le cas, la contenance de la femme lui indiquera
ce qu’il devra faire pour lui rendre le congrès agréable.

Ici Suvamanabha observe que, tout en faisant à la femme ce
qu’il juge le plus convenable pendant le congrès, l’homme doit
toujours avoir soin de presser les parties de son corps sur lesquelles
elle tourne les yeux.

Les signes de jouissance et de satisfaction de la femme sont
les suivants :

son corps se relâche, elle ferme les jeux, oublie
toute pudeur, et montre un désir croissant d’unir les deux organes
aussi étroitement que possible.

D’un autre côté, voici les
signes auxquels on reconnaît qu’elle ne jouit pas et n’est pas
satisfaite :

elle choque ses mains, ne laisse pas l’homme se lever,
semble abattue, mord l’homme, le frappe, et continue à
s’agiter après que l’homme a fini.

En pareil cas, l’homme doit lui frotter le yoni avec sa main et
ses doigts (comme l’éléphant frotte avec sa trompe) avant de
réengager le congrès, jusqu’à ce que l’irritation soit calmée ;
puis, il s’occupera d’introduire son Lingam.

Voici les actes que doit faire un homme :

Pousser en avant.







Lorsque les organes sont rapprochés convenablement et directement,
cela s’appelle pousser en avant.
Frictionner ou baratter.
Lorsqu’on tient le Lingam avec la main, et qu’on le fait tourner
tout autour dans le yoni, cela s’appelle baratter.
Percer.
Lorsque le yoni est abaissé et que le Lingam en frappe la partie
supérieure, cela s appelle percer.
Frotter.
Lorsque même chose est faite sur la partie inférieure, cela
s’appelle frotter.
Presser.

Lorsque le yoni est longtemps pressé par le Lingam, cela
s’appelle presser.
Donner un coup.
Lorsque le Lingam est retiré à une certaine distance du yoni,
et qu’il y rentre ensuite avec force, cela s’appelle donner un
coup.
Le coup du sanglier.
Lorsque le Lingam ne frotte qu’un côté seulement du yoni,
cela s’appelle le coup du sanglier.
Le coup du taureau.
Lorsque les deux côtés du yoni sont ainsi frottés, cela s’appelle
le coup du taureau.
La chasse au moineau.
Lorsque le Lingam est dans le yoni, et qu’on l’y agite avec un
rapide mouvement de va-et-vient, sans le retirer, cela s’appelle
la chasse au moineau. C’est le dernier acte du congrès.

Quand une femme joue le rôle de l’homme, elle doit, en sus
des neuf opérations ci-dessus, 
faire les trois suivantes:

La paire de pincettes.

Lorsque la femme tient le Lingam dans son yoni, l’y attire, le
serre et le garde ainsi longtemps, ce a s’appelle la paire de
pincettes.
La toupie.


Lorsque, pendant le congrès, elle tourne en rond comme une
roue, cela s’appelle la toupie. La pratique seule peut
l’apprendre.
La balançoire.
Lorsque, en pareil cas, l’homme soulève a partie médiane de
son corps, et que la femme tourne en rond sur sa partie médiane
à elle, cela s’appelle la balançoire.
Si la femme est fatiguée, elle posera son front sur celui de
son amant, et restera ainsi sans interrompre l’union des organes.
Puis, quand elle sera reposée, l’homme se retournera et
recommencera le congrès.

Il y a aussi, sur ce sujet, des versets dont voici le texte :

« Si réservée que soit une femme, et si bien caché qu’elle
tienne ce qu’elle ressent, toutefois, lorsqu’elle monte sur un
homme, elle trahit tout son amour et toute sa passion.

La contenance de la femme doit faire connaître à l’homme ses dispositions,
et la manière dont elle veut qu’on jouisse d’elle.

La femme qui est dans ses menstrues, la femme qui a récemment
accouché, et la femme grosse, ne doivent pas être autorisées à
jouer le rôle de l’homme. »

 Bientôt


Chapitre 9


De l’auparishtakai ou congrès buccal.

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